Les plages de Punta del este
Déjà en route pour un nouvelle ville, aujourd’hui direction Punta del este. Une ville balnéaire très prisée des touristes.
Réveil matinal à 7h et petit déjeuner en compagnie d’un couple français (salut à vous si vous lisez ceci). Ils voulaient se rendre à Colonia del Sacramento, appelée simplement Colonia par les locaux. Pour ce faire ils devaient se rendre au même endroits que moi à savoir le terminal des bus de Montevideo. Ne sachant pas quel bus prendre nous avons regardé ensemble sur mon téléphone.
C’est donc après avoir dégusté un café et deux excellentes petites pâtisseries très semblables à des croissants mais en un peu plus sablés avec une sorte de confiture à l’intérieur (pas pensé à prendre de photo) que je suis parti en direction de l’arrêt de bus pour le terminal.
Une fois arrivé au terminal j’ai dû prendre un billet en ligne pour un autre bus direction Punta del este.
2h05 de trajet en repassant à travers Montevideo, le secteur de l’aéroport et en passant sur ce que je suppose être une autoroute qui laisse apercevoir sur les côtés de grandes avenues sableuses avec des palmiers à perte de vue. Je m’arrêterai prendre des photos quand je repasserai en moto car avec les vitres du bus pleines de poussières le rendu n’était pas à la hauteur des mes talents d’artiste.
C’est donc après un peu d’attente et une clim dans le bus trop forte que je suis arrivé à Punta del este !
Midi approchant il était l’heure, à peine arrivé, de trouver à manger. Je suis donc rentrer dans le 1er petit magasin que j’ai vu et j’ai acheté un petit sandwich que j’avais déjà eux l’occasion de voir dans des magasins à Montevideo. C’est un peu l’équivalent de notre jambon beurre j’ai l’impression.
Une fois ce petit sandwich avalé, j’avais le choix, faire 5h aller retour à pied pour aller à un point de vu qui donne sur toute la ville ou bien aller à la plage me poser un peu.
Vous vous doutez bien que j’ai pas fait 5h de marche…
Après ce petit moment de détente, je suis allé me balader dans la ville. Il y a quasiment que des grands buildings, dont la moitié doivent être des hôtels, et des commerces, il y a que très très peu de maison. Apres c’est un peu normal pour une ville balnéaire me direz vous.
Pendant ma balade j’en ai profité pour regarder les hôtels à proximité. Après en avoir réservé un en ligne et après m’être rendu devant j’ai vite compris l’entourloupe quand je suis arrivé devant une maison et non un hôtel. Avec tous les hôtels qu’il y a j’ai réussi à prendre le seul qui n’en était pas vraiment un. Apres avoir téléphoné au proprio pour annuler la réservation j’ai cette fois mieux sélectionné mon hôtel et j’ai réservé sur place et non à l’avance pour éviter d’autre surprise.
L’une des personnes de l’accueil parle un peu français, après avoir échangé quelques mots je suis allé me poser dans la chambre et j’en ai profité pour rédiger mon 1er poste pour le blog et aussi pour goûter ce que je considère maintenant comme la meilleur pâte à tartiné du monde, la dulce de leche.
Ça ressemble un peu à du caramel beurre salé sans pour autant en être, c’est incroyablement bon.
Une fois fini de goûter et de rédiger il était temps pour moi de me dépêcher d’aller voir le couché de soleil sur la plage (et je n’était pas le seul) avant d’aller manger. Et ce soir au menu chivito ! Je vous avez dit que j’allais vite le déguster. Et bon comme c’était, ce n’est pas le dernier que je vais manger.
Apres ce copieux repas, une douche et au dodo ! Avec au programme de demain visite du port, et tour de l’isla des lobos, une île protégée qui accueil la plus grosse colonie de Gaëtan… heuu de lion de mer, de l’hémisphère sud, ~250 000.
Au petit matin du coup direction le port, avec comme objectif trouver l’endroit pour acheter un billet pour l’île.
Apres avoir tourné en vain je décide de me poser à un endroit en hauteur duquel je pouvait entendre une dame crier en dessous de moi. Je ne fais pas attention à elle et j’essaye de regarder sur internet comment se rendre sur l'île. Entre les sites qui me parlent d’une île en Espagne et des sites d’agences touristiques je n’arrive pas à trouver d’info.
Je décide donc de demander à des passants. Apres deux essais pour trouver des gens qui parlent anglais, je tombe sur un couple qui ne sait pas où c’est, mais ils ne me laissent pas tout seul, ils appellent en criant « Amigo » une personne, qu’ils ne connaissaient pas, assise toute seule à l’opposé de là où on était et lui explique en espagnol ce que je cherche. Cette personne me fait signe de la suivre et m’emmène à côté de la dame de tout à l’heure qui crie fort. Tellement fort que si tu la met dans un stade de foot, tu cries avec elle même si ton équipe perd. D’ailleurs en me voyant elle commence à crier « gringo » en boucle. Les gringo c’est un peu l’équivalent des arabes mais pour les gens d’Amérique latine.
À côté de la dame se trouvaient des guichets pour acheter des billets pour l’île, mais malheureusement pour moi ils étaient tous fermés, je n’ai donc pas pu m’y rendre.
Ne pouvant pas faire la dernière activité qu’il me restait à faire à Punta del este je me suis dirigé vers le terminal des bus pour me rendre à Cabo polonio, une petite ville de pêcheur d’une cinquantaine d’habitant isolé de tout par 7km de dune de sable uniquement accessible à pied ou via des camions prévus à cet effet. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque en arrivant à 11h15 j’apprends que seulement 2 bus se rendent dans la grande ville la plus proche de Cabo polonio, à savoir Castillos. Un à 11h et un autre à 17h. Il ne me reste donc plus que 6h à patienter, et que faire dans une ville balnéaire ? Et bien aller se faire dorer la pilule sur la plage. Dans mon cas j’ai plutôt brûlé qu’autre chose. En seulement 3h mes bras, mes jambes, mon cou, mes oreilles et mes joues sont en feu. À peu près tout mon corps quoi. Pendant les 3 autres heures j’ai alterné entre coin d’ombre pour arrêter de brûler et coin de soleil pour éviter d’avoir froid car avec les coups de soleil qui donne chaud et la petite brise qui souffle on ne ressentait pas forcément les 27 degré.
Au moment où j’écris ces derniers mots je viens de monter dans le bus, je souffre de mes coups de soleil, je ne sais pas pour combien de temps de trajet j’en ai et je ne sais pas s’il y a des hôtels dans la ville où j’arrive mais ça seul l’avenir me le dira.